Pourquoi s’inquiéter ?

Luc 12:22-34

Aux Etats-Unis il y a au moins 12 multimillionnaires qui espèrent connaitre la vie après la mort. Ils en tellement confiance en la science médicale qu’ils vont se faire congelé après leur décès avec l’attente que, un jour, ils seront ressuscités. Pour pourvoira à leurs besoins futurs ils ont établis des comptes « Renaissance Personnel ». Leur but ? Assurer que l’argent qu’ils ont aujourd’hui leur sera disponible dans 100, 200 ou 1000 ans. Pour ceux qui veulent étudier le sujet en plus de profondeur il faut faire des recherches sur la cryonique, c’est-à-dire, la conservation du corps humain après la mort. Ces hommes s’inquiètent pour l’avenir. Ils essayent de devenir ce qui va leur arriver et subvenir à toute possibilité.

Je n’ai pas trop envie de me faire congelé après la mort, je n’aime pas trop déjà le froid mais je sais ce que c’est l’inquiétude. Et je crois que nous connaissons tous ce que c’est s’inquiéter pour une chose ou une autre. Si nous sommes parfois, ou souvent, anxieux, la parole de Dieu a quelque chose à nous dire ce matin.

Lisons luc.12:22-34 ensemble.

Les paroles de Jésus que nous trouvons dans ce passage sont pleines de vie. Il y a des exhortations, des illustrations tirées de la nature et des applications des principes. Tout ce dont nous avons besoin pour faire face aux inquiétudes de la vie.

Il faut noter que dans ce passage les paroles de Jésus sont pour tous ses disciples dans n’importe quel lieu, dans n’importe quelle époque. Jésus connait nos faiblesses, il connait notre tendance de nous inquiéter et il veut nous enseigner quoi faire quand nous avons peur concernant les choses de la vie. Il commence avec une exhortation « C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » C’est simple, il ne faut pas s’inquiéter ! Bon, quoi maintenant ? En fait, il y a un lien entre ce que Jésus dit ici et ce qu’il a dit juste avant.

La semaine passée nous avons regardé ce que Jésus disait « juste avant ». Il racontait la parabole de fermier riche qui se trouve dans Luc 12:13-21. C’était l’histoire d’un homme qui croyait pouvoir amasser des richesses pour lui-même. Il essayait d’amasser ce qu’il lui fallait pour pouvoir se reposer jusqu’à la fin de ses jours. Mais il a fait tout cela sans penser à Dieu. Il s’est fait plaisir sans réfléchir à son avenir, à son destin éternel. Pour Dieu, cet homme riche était vraiment pauvre.

Le fermier riche était coupable de l’avarice; il croyait ne jamais avoir assez, il voulait toujours plus. Dans Luc 12:22-34 Jésus parle d’un autre problème semblable, mais quand même différent : l’inquiétude, qui est la peur que nous n’aurons jamais assez.

Les disciples de Jésus sont appelés à vivre pour plaire à Dieu. Nous vivons pour amasser du trésor au ciel et non pas sur terre. Mais, si nous vivons comme cela; si nous mettons notre énergie dans l’œuvre du Seigneur; si nous faisons des sacrifices pour suivre Jésus, pour faire sa volonté, qui va s’occuper de nos besoins ici-bas ? Jésus nous dit, « ne vous inquiétez pas, j’ai déjà pensé à cela ».

La nourriture et les vêtements sont les choses de base pour notre vie. Combien entre vous ont mangé un peu de petit déjeuner avant de quitter la maison pour venir à l’église ce matin ? Mais, si un jour il n’y a rien à manger dans l’armoire ? Je note aussi que vous êtes tous habillés ce matin. Merci ! Mais, si un jour il n’y a que des papillons de nuit dans la garde-robe ? Nous ne pensons pas beaucoup à de telles choses jusqu’à ce qu’elles deviennent un problème. Ces choses dont Jésus parle ne font qu’une partie de cette vie. Je crois qu’elles sont, quelque part, un symbole pour tous nos besoins, elles sont un symbole pour tous les soucis que nous puissions avoir.

Jésus dit que la vie consiste en plus que ces choses. Si nous sommes vraiment occupés à pourvoira à nos besoins, si nous nous inquiétons pour ce que nous allons manger ou porter, ou autre, nous ne sommes pas vraiment libre pour suivre le Seigneur comme il le veut. Notre attention est ailleurs. Et Jésus veux que nous lui donnions toute notre attention; que nos yeux soient fixés sur lui et non pas sur nos besoins – aussi légitimes qu’ils soient. Si nos yeux sont fixés seulement sur comment nous allons pourvoira à nos besoins nous ratons la chose essentielle de la vie – notre relation avec Dieu.

Par la suite Jésus nous demande de réfléchir à quelque chose, il nous donne une image – les corbeaux. « Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. » Le corbeau ne sait jamais d’où va venir son prochain repas. Il ne travail pas, il n’a pas de lieu où stocker ce qui reste de son dernier repas, mais il vit. Il a ce dont il a besoin. Dieu pourvoit. Et Jésus demande : « Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux! »

Est-ce que vous croyez que vous valez plus que les oiseaux ? C’est une question sérieuse. Si notre réponse est « oui, je vaux plus que les oiseaux » il y a une autre question qui suit « pourquoi donc t’inquiet-tu ? Si Dieu nourrit les corbeaux et tous les autres oiseaux, s’il pense à eux, insignifiants qu’ils soient, pourquoi pense-tu que Dieu ne va pas s’occuper de toi, son enfant ? »

Entre parenthèses, certains pensent, parce que Jésus dit que les corbeaux ne travaillent pas, qu’eux non plus ils n’ont pas besoin de travailler. Le fainéant cri « Dieu pourvoira » pour excuser sa paresse. Je ne crois pas que c’est cela que Jésus voulait dire. Les oiseaux sont un exemple de ce que c’est de vivre sans inquiétude. Un commentateur a dit que « Les oiseaux ne se tracassent pas pour s’ils vont avoir des vers de terre ou non; mais ils ne s’attendent pas à ce que les vers rampent dans leur becs non plus ».

Puis Jésus nous dit « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? » Le mot « coudée » parle d’une petite mesure, ici, un peu près une heure. Jésus pose une question honnête et il suppose que la réponse de ses disciples soit « personne ». Nous ne pouvons rien ajouter à la durée de notre vie, mais il est bien possible de raccourcir la durée de notre vie par l’inquiétude.

Et Jésus continue « Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste? » Pour Jésus, Dieu fait chair, une coudée n’est rien. Celui qui était présent à la création de tout l’univers sait ce qu’il faut pour ajouter même une seconde à la vie d’une personne. Pour lui c’est « la moindre chose », pour nous, une impossibilité. Comme nous ne saurons pas ajouter une seconde à notre vie, nous ne saurons pas non plus pourvoira à tous nos besoins futur. Il vaut mieux comprendre, et rester dans, les limites de ce que nous savons faire, c’est -à-dire, mettre notre confiance en celui qui tient notre avenir entre ses mains.

Après avoir dit cela, Jésus prend une autre image tirée de la nature – les lis. Je ne suis pas jardinier, je ne connais pas tous les noms des plantes – ni en français, ni en anglais, mais je sais apprécier la beauté de ce que Dieu a créé. Cela est à la portée de nous tous. Jésus parle de cette beauté. Je peux imaginer Jésus, assis par terre, il prend une fleur, il le tient juste avant ses yeux, il le tourne entre ses doigts et il regarde ses disciples avec une expression qui dit « Voici, ce qu’à créé mon Père ».

Un simple lis, une fleur qui est foulé aux pieds si on ne fait pas attention. Et, selon Jésus, c’est plus beau que le roi Salomon dans toute sa gloire. Quelle comparaison. Le roi Salomon était le roi le plus riche de tous les rois d’Israël. Salomon avait demandé à Dieu de lui donner de la sagesse afin qu’il gouverne bien le peuple de Dieu. Dieu lui a donné la sagesse et il a ajouté « Je te donnerai richesse, biens et gloire, comme n’en ont jamais eu les rois qui étaient avant toi et comme n’en auront jamais plus ceux qui viendront après toi. » Et, comme Jésus le dit, un lis est plus beau qui lui.

« Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi? » Les fleurs ne durent pas longtemps. Mais Dieu donne à chacune entre elles une beauté merveilleuse. Une beauté qui ne peut pas être dépassée pas les efforts des hommes et des femmes. Et le Dieu qui fait tante d’attention à une fleur qui ne dure que quelques jours…? Croyons-nous qu’il est incapable de s’occuper de nous, ses enfants ?

Jésus dis à ses disciples qu’ils sont des « gens de peu de foi ». C’est un reproche, mais un reproche fait pour nous faire revenir à la raison. Dieu s’occupe de nous. Comme nous allons voir dans quelques instants c’est une promesse, mais l’inquiétude montre un manque de foi en Dieu. L’inquiétude pose la question, anxieusement, « qui prendra soin de moi? ». La foi dit, avec certitude, « Dieu prendra soin de moi ».

Il y a certaines choses qui sont hors de notre contrôle, il y a des choses que nous ne saurons jamais prévoir. Mais Dieu pourvoira pour ses enfants, pour ceux qui ont mis leur foi en lui. Il faut être bien précis ici. Il est écrit dans Matthieu 5 que Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Toute l’humanité, par la grâce de Dieu, connait la provision de certaines choses essentielles pour la vie – que les gens le reconnaissent ou non. Mais ce dont Jésus parle ici dans ce passage, les soins particuliers de Dieu, sont réservés à ses disciples. C’est-à-dire, ceux qui se sont repentis, ceux qui ont reçus le pardon de Jésus-Christ pour leur péché et qui sont maintenant enfants de Dieu. Ces gens-là reçoivent ce dont ils ont besoin de la main de Dieu.

Voilà, deux illustrations qui parlent de la nourriture et des vêtements. Les choses de base de la vie. Et Jésus résume ce qu’il a dit : « Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. » Pourquoi ? Parce que Dieu sait ce dont nous avons besoin.

Il n’en est pas ignorant. Encore une fois, le fait que Jésus dit qu’il ne faut pas cherchez ces choses ne veut pas dire que nous pouvons être paresseux, qu’il ne faut rien chercher. Dans les limites de ce qui nous est possible nous devons travailler et faire un peu d’effort. Jésus prend l’exemple du monde païen, le monde qui ne connait pas Dieu, les gens se tracassent pour toutes ces choses et ils grimpent sur les autres pour les avoir. Mais pour nos, les chrétiens, c’est différent. Pour les choses qui sont au-delà de ce que nous sachons faire… il ne faut pas s’inquiéter.

Dans les derniers versets de notre passage Jésus parle des choses plus pratiques. Comment ne pas s’inquiéter! Qu’est-ce que nous devons faire pour surmonter l’inquiétude. Jésus nous donne trois instructions avec trois raisonnements.

La première c’est « Cherchez plutôt le royaume de Dieu ». C’est quoi chercher le royaume de Dieu ? Quand nous prions le Notre Père nous disons « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel ». C’est une prière du royaume. Nous voulons voir Dieu agir ici et nous nous engageons à faire notre part. Nous voulons que le règne de notre Seigneur soit établi parmi nous et autour de nous. Alors, nous cherchons le royaume de Dieu quand nous parlons de Jésus avec ce qui nous entourent. Nous cherchons le royaume de Dieu quand nous investissons notre argent, nos biens, notre énergie et nos capacités dans le travail du Seigneur. Nous cherchons le royaume de Dieu quand une bénédiction spirituelle nous est plus importante qu’une bénédiction matérielle.

Et si nous cherchons le royaume de Dieu il y a une promesse : « et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » « Ces choses » se sont nos besoins. Nous aurons ce dont nous avons besoin pour vivre et nous investir dans le royaume.

En 1997 j’ai quitté mon bulot pour aller à l’école biblique avec l’intention de faire une formation pour pouvoir mieux servir le Seigneur. Naomi a fait la même chose. Nous n’avions plus de revenus et nous nous sommes posé la question « comment est-ce que nous allons nous en sortir…? » Jésus nous a dit « ne vous inquiétez pas, j’ai déjà pensé à cela ». Il a pourvu, et il continue à pourvoir pour moi et ma famille. Comment est-ce qu’il fait cela ? Souvent c’est par l’intermédiaire de son peuple. Quelques exemples : Il y a des amis et des églises qui nous ont soutenus et qui nous soutiennent encore – y compris cette église. Il y a des gens qui nous ont donné de l’argent juste au moment où nous en avions vraiment besoin, parfois nous connaissions la personne, parfois c’était anonyme. Il y a des gens qui nous ont donné du fruit et des légumes de leur jardin. Il y a même quelqu’un qui nous a donné une ancienne voiture juste après la nôtre est tombé en panne finale. Dieu est fidèle à ses promesses. Parfois son aide arrive à la dernière minute de la dernière heure du dernier jour… on attend. Mais Dieu est fidèle, il nous donne ce dont nous avons besoin, j’en suis témoin.

La deuxième instruction de Jésus c’est « Ne crains point, petit troupeau ». Oui, c’est une autre façon de dire « Ne vous inquiétez pas ». Mais c’est le berger qui parle doucement à ses brebis. Il parle de son père, son père qui est généreux, et prêt à répondre à nos besoins. Notre Dieu n’est pas radin. Il prend plaisir dans ce qu’il fait pour nous.

Cependant, la question se pose, parfois, comment est-ce que je ne crains pas ? Mon fils, Zachary, a parfois difficile à s’endormir. Quand il est au lit les pensées tournent dans sa tête et il commence à avoir peur. Peur de quoi ? Il ne sait pas dire. Nous en parlions l’autre nuit et je lui ai dit qu’il y a un verset dans la bible qui nous aide. 2 Corinthiens 10:5 nous dit que « nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ ». Qui veut dire que, quand il nous semble que la peur va prendre le dessus nous tournons notre attention vers Jésus. Nous pensons à lui – qui il est et ce qu’il a fait. Et la peur fait sa retraite. Le lendemain de notre discussion Zachary m’a dit « Eh papa, ca marche ! »

Ce verset n’est pas un formule magique, il faut souvent de l’effort quand nous avons peur ou les pensées qui tournent en rond concernant notre vie. Mais Dieu, notre Père, est là et ses promesses sont sûrs et certaines pour ses enfants. Il faut ajouter que Zachary était d’accord que je vous partage ceci ce matin.

La troisième instruction est, peut-être, la plus étonnante : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. » Notre Dieu généreux demande que nous soyons généreux aussi. Même au point de vendre ce que nous possédons pour donner le bénéfice aux autres qui sont, eux-mêmes dans le besoin. Nous ne sommes pas nécessairement tous appelés à tout vendre, bien que cela puisse arriver si Dieu juge que c’est nécessaire. Ce que Dieu cherche c’est que nous tenions légèrement nos possessions. Si notre confiance est en Dieu seul elle ne sera pas en ce que nous possédons. Nous pouvons alors abandonner nos possessions, si, et quand, Dieu le demande, sans trop de problème.

Comme exemple, pensons à notre projet bâtiment. En 2008 j’ai demandé à l’église de donner 20.000 euros pour la construction d’une nouvelle salle et la transformation de l’hangar dont nous étions déjà propriétaires. Nous avons estimé, et nous croyons toujours, qu’un bâtiment sera utile pour l’œuvre de Dieu dans cette région. Ce n’était pas juste une bonne idée pour nous amuser mais une nécessité si nous voulons vraiment atteindre la communauté autour de nous. Pour l’instant notre présence dans la ville de Libramont est fortement limitée, il y a des choses que nous ne savons pas faire parce que nous ne louons que quelques pièces dans cette école deux fois par semaine. Mais 20.000 euros est, quand-même, énorme pour une petite église comme la nôtre. Cependant nous avons donné plus que 40.000 euros. Pour beaucoup, participer et donner était un vrai sacrifice. Pour tous ceux qui ont donné, l’argent n’est plus disponible pour leurs propres projets.

Quand nous faisons cela nous suivons les conseils de Jésus dans ce passage : « Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. » Oui, un jour le bâtiment que nous appelons « église » ne sera plus. Mais ce qui a été donné par ses membres, par amour pour Dieu, va faire plus que bâtir une église. Cela va faire croitre un trésor au ciel, un trésor qui va durer éternellement et qui vaut infiniment plus que ce que nous avons donné.

Et ne vous inquiétez pas, je ne vais pas faire une demande semblable à l’autre à la fin de cette prédication ! Sauf si vous le voulez…

Nous terminons avec la dernière phrase de Jésus dans ce passage : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Voici le verset que je vous ai donné à mémoriser la semaine passée. Un des commentateurs sur ce passage a dit que « Si nous suivons les traces marqués par comment une personne utilise son argent, cela nous amènera à son cœur. Le cœur qui est avec Dieu va démontrer qu’il considère constamment le royaume de Dieu. »

Où est notre cœur ce matin ? Sommes-nous prêts à laisser notre avenir et nos besoins entre ses mains ? Aurons-nous confiance en celui qui nous dit « ne vous inquiétez pas, j’ai déjà pensé à cela » ?

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